Les médecins hippocratiques étaient appelés Asclépiades car ils prétendaient descendre d'Asclépios. Selon Edelstein[9], la force quasi mystique et religieuse de cet engagement n'a qu'un seul équivalent en Grèce antique : le rituel d'initiation des Pythagoriciens qui, eux aussi ont une relation maître-élève analogue. La première concerne les devoirs de l'élève envers son maître, cette partie a l'allure d'un contrat (engagement contractuel). De même, l'homme a été créé à l'image de Dieu. Il explique ainsi pourquoi ce passage du serment ne correspond pas à ce qu'on sait de son cadre social. J-C., rédigé par le médecin portant son nom. L'homme est à l'image de Dieu, mieux connaitre l'homme pour le soigner, c'est mieux connaitre l'œuvre de Dieu. Réponse favorite. ... « Quoi … Une distinction est créée entre médecine du corps et médecine de l'âme qui entrent en résonance, chacune prenant modèle sur l'autre. Assaph Ha-Yehoudi aurait vécu à Tibériade en Palestine, à une date indéterminée, entre le IIIe et le Ve siècle apr. Ainsi, l’article 378 du Code pénal Assaph reprend le triangle hippocratique du médecin, de la maladie et du malade, pour ré-affirmer avec Hippocrate que le médecin aide le malade dans sa lutte contre la maladie. cit., p.126-145, chap. Elle était très fréquente dans l'antiquité, où elle touchait principalement les enfants en étant liée à des carences alimentaires et vitaminiques, surtout au moment du sevrage ; la maladie n'apparaissant aux yeux des médecins antiques que des années plus tard[14]. Le serment d'Hippocrate est un serment traditionnel dont le texte date du IVe siècle av. ARTICLE 378 (Code Pénal de 1810) Le médecin doit aider le malade à lutter contre des désirs malsains et incontrôlés d'une nourriture qui ne lui convient pas. L'engagement au sein d'une famille (réelle ou symbolique) de médecins se fait sous l'égide d'une famille divine. Cela a été interprété comme l'interdiction du meurtre ou de la complicité d'assassinat, ou encore comme une mesure de sécurité pharmaceutique (remèdes dangereux). Ouverture chirurgicale de la vessie ou cystostomie. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. L'invocation aux Dieux se comprend aisément. ». Voici le Serment dHippocrate tel quil aurait été initialement rédigé au IVème siècle avant Jésus-Christ : Toutefois, comme cela n'est formulé par aucune loi, il s'agirait plus d'un idéal à atteindre que d'une obligation[25]. Cependant le texte précise « même en dehors de l'exercice de ma profession », Edelstein s'en étonne pour en conclure qu'il ne s'agit pas là d'une discrétion de précaution, mais bien d'un devoir de secret. Edelstein passe en revue toutes les écoles philosophiques grecques et leur positionnement sur le suicide. C'est pourquoi on soutient aussi bien que l'éthique du Serment d'Hippocrate conserve toute sa valeur et toute sa force ou au contraire qu'elle est dépassée et qu'elle doit être remplacée par un autre système prenant mieux en compte la réalité de la médecine et des sociétés modernes. Néron avait ses médecins-bourreaux qu'il envoyait pour aider au « suicide » de ses ennemis[11]. Il existe une médecine prophétique, populaire, qui insiste sur la dimension spirituelle, la foi et le fatalisme, qui tente de réunir toutes les opinions, authentiques ou non, de Mahomet sur la santé et les maladies. L'avortement reste interdit mais avec des exceptions liées à la santé de la mère (grossesse à risque). en toutes circonstances. Serment du Conseil de l'Ordre des médecins (2012)[43] : « Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Le Code Napoléon ne prévoit pour les professionnels de santé qu'un seul article, l'article 378 du code pénal[38], sur le secret médical. Le Serment d’Hippocrate «Primum non nocere» : “Avant tout ne pas nuire.” «Natura medicatrix»: “C’est dans la Nature que se trouve la guérison.” – Hippocrate – Serment. L'image retenue est celle d'un Hippocrate, sage et modéré, ferme et courageux dans ses valeurs morales, qui méprise l'argent, et qui tient tête aux puissants qui veulent l'utiliser ou le corrompre. Mais le Serment, lui, aura un faible impact sur la réalité des pratiques médicales de l'antiquité, surtout dans le monde romain. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Aux valeurs hippocratiques de justice, pureté, discrétion... s'ajoutent celles de compassion et d'empathie. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. 26 novembre 2015 TCHAD/Sénégal/Affaire Habré: Docteur Nahor, amnésie et mensonge, le serment d’Hippocrate… C’est quoi ça ? Ce ne sont pas des athées : la nature est bien d'origine divine, mais la nature elle-même est soumise à des règles autonomes, accessibles à la raison humaine. Les médecins suisses sont soumis à un code de déontologie, il n'y a pas de serment au niveau fédéral. Le serment d’Hippocrate est lui-même perçu comme étant un évènement important. La littérature latine forge même l'image de l'anti-Hippocrate, du médecin marron, assassin, fraudeur, menteur, voleur et séducteur. Toutefois, la version de Littré reste une référence, par sa fidélité à l'original, et sa qualité littéraire (langue française du XIXe siècle)[5]. La plupart des commentateurs y voient plus simplement l'avertissement de ne pas aller au-delà de ses compétences : il faut laisser cette opération « à ceux qui s'en occupent ». De même qu'il existe une tradition islamique de la mémoire des actes et des paroles du Prophète, il existe une tradition des actes et des paroles des grands médecins, où Hippocrate et Galien sont en position prééminente. Ce sont les Asclépiades, qui se transmettent savoirs et pratiques, de père en fils, par apprentissage dès l'enfance. Le serment d'Hippocrate, tel qu'il est encore prêté dans les facultés de médecine lors de la soutenance de thèse, est le suivant : « En présence des maîtres de cette École et devant l'effigie d'Hippocrate, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine. J’exploiterai les données avec toute la rigueur requise et en conformité avec les meilleurs standards de ma profession. Signification de Hippocrate. Au maximum, quand l'Église deviendra riche et influente, un mouvement monastique ascétique se produira en réaction. C'est la médecine scolastique, qui voit la séparation progressive de la médecine et de la chirurgie. Le naturalisme hippocratique est reconnu par l'Église, comme un ensemble de principes d'ordre et de règles, d'observation et de méditation personnelle, principes créés et voulus par Dieu[28]. Il suggère de faire passer un examen aux élèves, basé non seulement sur le savoir médical, mais aussi sur les idées et les forces morales du candidat[21]. Du IVe siècle av. Il prend sa décision, les réunit, fait un dernier sermon sur les valeurs de sa vie, et avale une coupe de poison, fournie par son médecin. Son serment est connu comme manuscrit du VIIe siècle apr. Dans le monde juif, les pratiques de soins sont étroitement liées aux pratiques religieuses. Plus exactement, c'est la foi en Jésus qui guérit, mais Jésus est aussi souffrant sur la croix, il est sauveur par son corps meurtri et humilié[26]. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. J.-C. au VIe siècle apr. Le serment que font les médecins et pharmaciens en France n'est pas le serment d'Hippocrate d'origine, même s'il en est inspiré. Il en est de même pour la nature, création de Dieu. Enfin le texte se termine par une louange et une malédiction, selon la teneur de l'engagement. En Grèce antique, l'exercice de la médecine n'était pas règlementé comme aujourd'hui. « Dans de telles circonstances, l'histoire du Serment d'Hippocrate devient l'histoire de l'éthique médicale en elle-même. Temkin 1991, op. Enfin, le Serment se termine sur une louange et une imprécation, avec l'espérance d'une réputation éternelle, mais bien terre à terre, et dans la mémoire des hommes. Ibn al-Ukhuwwa (mort en 1329) est un muthasib (inspecteur fonctionnaire de la cité et des marchés), auteur d'un ouvrage où il énumère les devoirs de sa fonction, notamment de vérifier les médecins en les questionnant sur leurs études faites, leurs instruments, en leur faisant prêter le serment d'Hippocrate. Les médecins français sont responsables, devant la loi, du respect de ce code. Ainsi « enseigner gratuitement les enfants du maître » est changé en « soigner gratuitement les pauvres ». Pour lui, devenir médecin nécessite une prédisposition vertueuse. Traduction du texte grec validé par Platon qui montre que. Ce type d'engagement est différemment interprété par les historiens. Nous pouvons, du reste, appuyer cette assertion sur le témoignage d'Hérodote. dans Legacies in Ethics and Medicine. A. Contrairement aux pays anglo-saxons, la France du XIXe siècle et de la IIIe République n'a pas un ensemble fiable et écrit de consignes éthiques, ni de règlementation précise sur la pratique médicale. En Perse et en Égypte, les musulmans rencontrent la culture de langue syriaque (langue sémitique) qui transmet le savoir gréco-romain. La Révolution française détruit radicalement l'Ancien Régime. L'ouverture de l'enseignement médical à l'extérieur de la famille doit tenir compte de ce préjugé. Dans le monothéisme juif (et plus tard chrétien et musulman), le monde a été créé par un Dieu unique, la nature procède de sa parole. Armelle Debru 1984, op. Ces médecins sont itinérants, pratiquant la médecine de cités en cités, la plupart des cités grecques de cette époque ne dépassant guère quelques milliers d'habitants. Ces devoirs s'accompagnent d'interdits concernant l'avortement, l'infanticide (exposition des nouveau-nés), le suicide etc. De ce vaste ensemble émergent des communautés familiales spécialisées dans l'art médical. Cette partie du serment se présente comme un contrat associatif entre maître et élève, c'est l'expression d'une libre volonté entre individus privés. Le serment d’Hippocrate aujourd’hui. D'autres, comme Debru, pensent que cette partie du serment ne reflète qu'une confrérie professionnelle, une guilde qui prend sa place dans la société. Par exemple, dans son ouvrage sur l'histoire française de la contraception et de l'avortement au XIXe siècle, A. McLaren[36] met bien les médecins comme acteurs du débat, mais sans jamais citer une morale hippocratique. Il s'agit d'un recueil rééditant des articles du The Bulletin of the History of Medicine de 1943 à 1975 sur le sujet. Déjà dans le Didaché, on trouve le concept judéo-chrétien (et hippocratique) du respect de la vie (interdit du meurtre, de l'avortement, de l'abandon des nouveau-nés). Les avis divergent sur le sens de « je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice », il faudrait lire « je les écarterai de tout mal et de toute injustice »[10], c'est-à-dire, non seulement proposer ce qui est bon, mais aussi interdire ce qui est mauvais pour le malade. La seule qui me paraisse admissible, c'est que dès le temps d'Hippocrate, l'opération de la taille rentrait dans les spécialités, et qu'il y avait des lithotomistes , comme il y en a eu dans les temps plus modernes, comme il y a de nos jours des lithotribes. Ce nouvel Ordre, plus autonome, est chargé de rédiger un code de déontologie qui sera inscrit dans la loi en 1947. Elle sera imitée par la plupart des autres facultés, celle de Paris d'abord, puis Strasbourg, qui adopteront des versions plus courtes (parfois réduites à une seule phrase) du Serment de Montpellier. Considéré comme le plus illustre des médecins de l'Antiquité, Hippocrate fut le premier à prôner l'examen clinique et l'établissement du diagnostic à partir de l'observation objective du malade. Il existait dans l'antiquité païenne, ce que Danielle Gourevich[11] appelle le suicide philosophique rationnel, qu'elle décrit ainsi : le candidat au suicide (faisant partie de l'élite intellectuelle) s'informe et réfléchit, il prend l'avis de médecin sur la gravité et le pronostic de sa maladie. Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leurs pères. À part l'Extrême-Orient et l'Australie, on retrouve un peu partout un serment inspiré du Serment d'Hippocrate ou du Serment de Genève[30]. Toutefois les mondes juifs, chrétiens et musulmans ne sont pas séparés, ils s'imbriquent et s'influencent mutuellement, ce sont ces influences conjointes qui touchent l'occident après le XIe siècle avec la création de l'école de médecine de Salerne, puis celle des Universités de Médecine, comme celle de Montpellier. Toutes les sagesses et connaissances (y compris médicales) doivent être attribuées à Dieu. Le médecin sait résister à la tentation tout en restant accessible. Le Serment semble se placer au moment où ces communautés familiales s'élargissent aux étrangers (par adoption ou contre rémunération) pour leur enseigner la médecine. Lorsqu'une femme ou son médecin était condamnés pour avortement, c'était pour avoir lésé les droits du père. Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! Le plus important, et le plus ancien, texte d'éthique médicale est celui de Ruhawi (Ishaq ibn 'Ali al-Ruhawi, IXe siècle), auteur de Adab al-Tabib (Morale pratique du médecin), qui se réfère à Aristote, Platon, Hippocrate et Galien. Ils vont réaliser un vaste travail de synthèses et de compromis pour appuyer leur foi nouvelle. Voir aussi, Hippocrate (0460-0377 av J.-C. ) Auteur du. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Il existe aussi une médecine plus ouverte et plus professionnelle, représentée par des médecins cultivés (philosophie grecque et médecine gréco-romaine). Le directeur, qui dirige Le Serment d’Hippocrate depuis 2011, donne le ton : “Les étudiants de terminale ne sont pas habitués à cette nouvelle pédagogie qu’est la Fac. La discrétion sur ce que le médecin voit ou entend, peut être comprise comme une façon de préserver la confiance du malade et de sa famille. Pline l'Ancien se vantait de ce que les Romains ont vécu pendant six siècles sans avoir besoin de médecins, c'est-à-dire de professionnels prétendant posséder un savoir réfléchi. Broussais. À partir du XIIIe siècle, la médecine devient peu à peu entièrement laïque (les médecins sont laïques, mais les Universités de médecine sont patronnées par l'évêque local). cit., p. 149-170. chap. Cassiodore (490-585) mentionne les serments sacrés des hommes de l'art de médecine. Pour exercer sa profession, l'avocat doit prêter serment devant la cour d'appel. Le serment d’Hippocrate est un serment qui assigne le médecin au secret de son art. Au XVIIe siècle, cette dignité ne résiste guère à la réalité sociale. Cela commence par la direction du régime (diététique). Dans ses formes modernes, la prestation d'un serment médical a gardé sa valeur symbolique. La quasi-totalité des commentateurs considère qu'il s'agit bien d'une interdiction, par principe, de l'avortement. L'Hippocrate environnemental, celui qui observe les airs, les lieux et les eaux où se trouvent les malades, est un modèle non moins prestigieux pour les médecins Anglais. Aux idéaux hippocratiques se superposent des préoccupations sociales. En Angleterre, Thomas Percival (1740-1804) est le premier médecin à rédiger un code moderne d'éthique médicale. Serment d'Hippocrate, tel qu'il est prêté à la Faculté de médecine de Montpellier : « En présence des Maîtres de cette École, de mes chers condisciples et devant l'effigie d'Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l'Être suprême, d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine. Le médecin reste humble face à Dieu, et digne devant les hommes. »[34], façon ironique de laisser entendre qu'il existe des chrétiens plus malhonnêtes. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Le Serment d'Hippocrate n'est pas valable pour les vétérinaires Le serment d'hippocrate est un texte proposant un cadre moral ou éthique pour l'exercice de la médecine. Si la maladie et la guérison viennent de Dieu, les trois religions doivent résoudre le conflit, du moins la tension, entre le fatalisme de la maladie et le devoir de soigner. Seulement Hippocrate l’a codifiée. On cite plusieurs cas de médecins qui ont préféré se suicider plutôt que d'aider au suicide demandé (cas du médecin de l'Empereur Hadrien). C'est quoi le Serment d'Hippocrate? Selon A. Debru, presque chaque mot du Serment a fait l'objet de controverses et de nouvelles hypothèses. La deuxième concerne les devoirs envers les malades, avec des obligations et des interdits, cette partie a l'allure d'un code ou d'une table de commandements. morale chrétienne. La Déclaration ou Serment de Genève a été amendé plusieurs fois, sa dernière révision (octobre 2017) est la suivante[40] : « En qualité de membre de la profession médicale », « Je prends l'engagement solennel de consacrer ma vie au service de l’humanité ; Je considérerai la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité ; Je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient » ; « Je veillerai au respect absolu de la vie humaine ; Je ne permettrai pas que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de genre, de nationalité, d’affiliation politique, de race, d’orientation sexuelle, de statut social ou tout autre facteur s’interposent entre mon devoir et mon patient » ; « Je respecterai les secrets qui me seront confiés, même après la mort de mon patient ; J’exercerai ma profession avec conscience et dignité, dans le respect des bonnes pratiques médicales ; Je perpétuerai l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale » ; « Je témoignerai à mes professeurs, à mes collègues et à mes étudiants le respect et la reconnaissance qui leur sont dus ; Je partagerai mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé » ; « Je veillerai à ma propre santé, à mon bien-être et au maintien de ma formation afin de prodiguer des soins irréprochables ; Je n'utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte ; Je fais ces promesses sur mon honneur, solennellement, librement. Le nouveau-venu ou le tard-venu dans le domaine médical souffrait d'un préjugé défavorable. En Occident, on trouve une médecine monastique (pratiquée dans les couvents et les monastères), faite de rituels, prières, et plantes médicinales. Les médecins militaires possèdent un règlement de déontologie qui leur est propre[42]. Serment d'Hippocrate pour Data Scientist ... C’est pourquoi je m’engage à respecter les 5 principes suivants : 1. Il préconisait des traitements simples, des régimes bien équilibrés. C’est quoi ça ? J.-C.), et différents autres textes rabbiniques énoncent les exigences rituelles de pureté (séparation du pur et de l'impur, purifications, régime alimentaire...), ainsi que les devoirs envers les malades[18]. Hippocrate appartenait à l'une de ces familles qui faisaient partie de l'élite culturelle, au contact des grands courants philosophiques et scientifiques grecs. Le Coran et ses versets peuvent avoir en eux-mêmes une valeur magique thérapeutique. En fait la théorie dominante des textes hippocratiques est celle de l'union des semences paternelles et maternelles, où le fœtus croît sous l'harmonie du chaud (chaleur de la mère) et du froid (respiration de la mère). Au proche-Orient, à l'époque pré-islamique, des juifs étudient aussi la médecine dans les écoles du Nestorianisme (Antioche, Alexandrie, Ninive...). L'avocat s'engage à respecter les règles de sa profession dans les termes suivants : « Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ». Le médecin doit être pieux, sensible, lettré, il agit sans hâte. " C’est donc un serment équivalent pour l’époque du fait de prêter serment sur la Bible comme on l’a fait longtemps en Europe et comme on le voit faire régulièrement dans les séries télévisées américaines aujourd’hui. J.-C. au IIe siècle apr. Le mot est cité une fois dans le CSP, avec la même acception que dans le serment d’Hippocrate. La renommée d'Hippocrate existait de son vivant et grandit après sa mort. De plus, lors de l'inscription à l'Ordre, les médecins s'engagent sous serment et par écrit, à respecter le code de déontologie médicale[41]. Article Hippocrate, « En qualité de membre de la profession médicale », « Je prends l'engagement solennel de consacrer ma vie au service de l’humanité ; Je considérerai la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité ; Je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient », « Je veillerai au respect absolu de la vie humaine ; Je ne permettrai pas que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de genre, de nationalité, d’affiliation politique, de race, d’orientation sexuelle, de statut social ou tout autre facteur s’interposent entre mon devoir et mon patient », « Je respecterai les secrets qui me seront confiés, même après la mort de mon patient ; J’exercerai ma profession avec conscience et dignité, dans le respect des bonnes pratiques médicales ; Je perpétuerai l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale », « Je témoignerai à mes professeurs, à mes collègues et à mes étudiants le respect et la reconnaissance qui leur sont dus ; Je partagerai mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé », « Je veillerai à ma propre santé, à mon bien-être et au maintien de ma formation afin de prodiguer des soins irréprochables ; Je n'utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte ; Je fais ces promesses sur mon honneur, solennellement, librement. La dernière modification de cette page a été faite le 30 mars 2021 à 14:24. Selon J.-C. Sournia on ne connait pas de serment musulman[22], mais selon G. Strohmaier un serment d'Hippocrate adapté a pu être prêté par les futurs médecins[23], probablement à Bagdad à partir du Xe siècle[24]. Thèse de Médecine. Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille[3], je la laisserai aux gens qui s'en occupent. Les jeunes diplômés médecins prononcent un serment lors de l'inscription à l'Ordre des médecins, dont la version de juillet 2011 est[44] : Serment professionnel des médecins, en usage au Québec depuis le 15 décembre 1999[45] : Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ; Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ; Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ; J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ; Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ; Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ; Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession. Le Serment d'Hippocrate lui, se ritualise, il s'imprime à la fin des thèses de doctorat. J.-C., appartient aux textes de la Collection hippocratique, traditionnellement attribués au médecin grec Hippocrate.